Les partis débordent d’idées pour financer la treizième rente. Ce week-end, le président du Centre Gerhard Pfister remettait au goût du jour l’idée d’une taxe sur les transactions financières, chère à la gauche, dans la presse dominicale.

Une semaine plus tôt, un sondage de la Neue Zürcher Zeitung jetait un pavé dans la mare. Une telle taxe obtiendrait les faveurs de 64% de la population, selon le quotidien alémanique. Au PLR, le conseiller national Olivier Feller veut quant à lui diminuer la fortune de l’AVS – qui s’élève à 50 milliards de francs – afin de financer la treizième rente. Jusqu’ici, on avait plutôt entendu la gauche mettre en avant les importantes réserves de l’assurance-vieillesse.

Le PS, pour sa part, tient à la solution martelée pendant toute la campagne: une augmentation des cotisations salariales de 0,4% côté employés et 0,4% côté employeurs. La proposition de Karin Keller-Sutter, d’une augmentation de la TVA, est considérée comme antisociale par la ga