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Ski-alpinisme: Pour briller sur la Patrouille, il faut se spécialiser

Performer en ski-alpinisme ne nécessite plus seulement une excellente condition physique. Les traileurs qui s’y alignent reconnaissent un déficit technique.

Les traileurs sont nombreux à s’aligner sur la Patrouille des glaciers, mais la seule «caisse» physique ne suffit plus à jouer tout devant. © Keystone-archives
Les traileurs sont nombreux à s’aligner sur la Patrouille des glaciers, mais la seule «caisse» physique ne suffit plus à jouer tout devant. © Keystone-archives

Jonas Ruffieux

Publié le 15.04.2024

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Pourquoi tant de traileurs s’essaient-ils à la Patrouille des glaciers? Dans la région, nombreux sont ceux qui se considèrent davantage spécialistes de course en montagne que skieurs-alpinistes en tant que tels. Nombreux sont-ils, aussi, à participer - ou qui le devaient - à la 24e édition de la mythique course qui relie Zermatt ou Arolla à Verbier, dans la nuit de vendredi à samedi. Mais un bon traileur fera-t-il forcément un bon skieur-alpiniste?

«Au niveau musculaire, les deux disciplines sont assez proches, tant à la montée qu’à la descente. Le ski-alpinisme est une parfaite alternative pour les traileurs», décrypte Simon Gremaud, entraîneur A au sein de Swiss Athletics, inscrit pour la petite Patrouille. «Il y a quelques années, j’aurais affirmé qu’un coureur au bénéfice d’un gros physique brillerait aussi sur les skis. Mais désormais, ça ne suffit plus. Les disciplines se sont tellement développées qu’il est impératif de suivre une préparation spécifique à chacune pour ê

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