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Avant Suisse - Angleterre: Miraculée, mais toujours pas convaincante

Hésitante, peu séduisante, l’Angleterre s’appuie sur un système conservateur qui ne fonctionne pas, malgré son effectif pléthorique.

Kyle Walker, Kobbie Mainoo, Marc Guehi et Declan Rice (de g. à dr.) ne semblent pas s’accorder sur la manière de jouer. L’Angleterre s’en est sortie, mais elle se cherche encore. © Keystone
Kyle Walker, Kobbie Mainoo, Marc Guehi et Declan Rice (de g. à dr.) ne semblent pas s’accorder sur la manière de jouer. L’Angleterre s’en est sortie, mais elle se cherche encore. © Keystone

Jonas Ruffieux, Cologne

Publié le 01.07.2024

Temps de lecture estimé : 9 minutes

Le prince a sauvé le Royaume. Comme au tour précédent, la Suisse affrontera un miraculé, sauvé à l’ultime minute du temps additionnel, par le méconnu Zaccagna alors, par l’héritier Bellingham dimanche soir (2-1 ap, devant la Slovaquie). Comme au tour précédent, la sélection nationale aura, face à elle, une équipe plongée dans le doute, ni rassurante, ni convaincante. Favorite du tournoi de par son effectif pléthorique, l’Angleterre n’a assuré que le minimum syndical pour se hisser en quarts de finale y défier la troupe de Yakin, samedi (18 h) à Düsseldorf. Mais qu’est-ce qui cloche dans ce collectif bâti pour soulever la coupe, le 14 juillet?

1. Un système décrié

Le groupe de Southgate évolue en 4-2-3-1, avec Kane à la pointe de l’attaque. «Cette tactique

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