La page des lecteurs de La Liberté se fait régulièrement l’écho du ras-le-bol des pendulaires concernant les bouchons récurrents en ville de Fribourg, en citant des coupables divers et variés: la limitation à 30 km à l’heure, les multiples zones de travaux, les restrictions de circulation, les étudiants de Pérolles pour qui on devrait construire des passerelles… et évidemment les décisions «liberticides» de la majorité rose-verte aux commandes de la ville.

A mon sens, ladite majorité, en cherchant à limiter le trafic individuel motorisé et les nuisances qui lui sont liées, en améliorant la sécurité des piétons et des cyclistes, en élargissant les zones vertes, ne fait rien d’autre que ce qu’on attend de bons conseillers communaux et généraux: prendre soin du bien-être et de la sécurité des habitants qui leur sont confiés.

D’autre part, les personnes qui se plaignent dans le courrier des lecteurs (résidant généralement à l’extérieur de la ville) oublient un coupable à mon sens évident: les voitures et les automobilistes, très souvent seuls au volant, qui les conduisent. Le problème des bouchons se résoudra de lui-même si tous les pendulaires qui le peuvent adoptent aussi rapidement que possible une façon de se déplacer plus durable, pour le bien des habitants de la ville qui les accueille, et aussi pour celui de la planète.