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A Gaza, un patrimoine archéologique dévasté

L’archéologue genevois Marc-André Haldimann, fin connaisseur des richesses archéologiques de la bande de Gaza, alerte sur les bombardements israéliens qui, en plus de milliers de vies humaines fauchées, font aussi des victimes collatérales tels la Grande Mosquée al-Omari, les bains d’al-Samara, le caravansérail mamelouk, l’église Saint-Porphyre…

De la Grande Mosquée al-Omari, ici en 2016, il ne reste pratiquement que le minaret. © Marc-André Haldimann
De la Grande Mosquée al-Omari, ici en 2016, il ne reste pratiquement que le minaret. © Marc-André Haldimann

Samuel Schellenberg

Publié le 12.01.2024

Temps de lecture estimé : 16 minutes

Histoire » C’est l’autre cataclysme en cours: tout le patrimoine archéologique de Gaza est en phase d’anéantissement. Réduit en poudre car bombardé avec la même méticulosité indiscriminée que les personnes qui peuplent la zone. «Tout semble montrer qu’on veut effacer l’histoire», lâche l’archéologue ­genevois Marc-André Haldimann.

Politique de la terre brûlée pour créer une situation de non-retour, avec des victimes collatérales tels la Grande Mosquée al-Omari, les bains d’al-Samara, le caravansérail mamelouk, l’église Saint-Porphyre… «Et tous les magnifiques monuments et bâtiments du XVIe au XIXe siècle de la Vieille-Ville de Gaza. Tout est désormais pulvérisé.»

Chercheur associé à l’Universit&ea

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