De la Corée au rêve américain
Chronique familiale sensible, Minari offre de beaux personnages peu vus au cinéma
Olivier Wyser
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Minari » Si l’immigration italienne, pour ne citer qu’elle, a par exemple souvent été racontée par le cinéma américain, on peine à se souvenir d’un film qui en fasse de même avec l’immigration coréenne. Ils sont pourtant nombreux à avoir tenté l’aventure à partir de 1965 et jusque dans les années 1980. Ce n’est donc pas un hasard si Lee Isaac Chung, réalisateur d’origine coréenne né en 1978 dans le Colorado, livre avec Minari un récit en partie autobiographique. Un film délicat passé par le festival de Sundance et nommé six fois aux derniers Oscars qui trouve aujourd’hui le chemin des salles helvétiques.
L’histoire est toute simple: une famille américaine d’origine sud-coréenne s’installe dans l’Arkansas rural. Le père de famil