Cinéma: s'embarquer dans un voyage existentiel «En roue libre»
Marina Foïs et Benjamin Voisin s’embarquent dans un étrange road movie existentiel. Bonne surprise
Olivier Wyser
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En roue libre » Réunir deux personnages que tout oppose et leur faire prendre la route… Le procédé n’est pas nouveau, mais il est efficace. On l’a vu dernièrement avec Green Book de Peter Farrelly, qui mettait en scène un pianiste de jazz noir et son chauffeur italien sur les routes du sud des Etats-Unis. En roue libre en fait une nouvelle démonstration, mais le film de Didier Barcelo lorgne quant à lui plutôt du côté d’Harold et Maude, long-métrage cultissime signé Hal Ashby, en 1971. Il en retient en tout cas le goût de l’excentricité ainsi qu’une certaine propension à déconstruire les conventions sociales par l’humour.
Alors qu’elle vient de se prendre une énième prune en laissant son vieux break Volvo garé en dehors des cases, Louise (Marina Foïs) pète un plomb. Infirmi&egra