«Vous venez de m’appeler? Non, je ne vous ai pas appelé. Si, si, il y a à peine cinq minutes. Ah non, absolument pas, je n’ai appelé personne. Mais le numéro sur lequel je vous appelle, c’est bien le vôtre? Oui, mais je ne vous ai jamais appelé.» Tout a débuté sur un dialogue de sourds. C’était hier après-midi, avant que la voix au bout du fil ne finisse par me dire: «Bon, je vous crois, mais je pense que votre numéro a été usurpé. Car lorsque j’ai été contacté, une voix m’a expliqué que ma carte d’identité avait été piratée et que je devais au plus vite entreprendre des démarches auprès d’un service auprès duquel on essayait de me renvoyer.» Mon opérateur, que j’ai contacté dans la foulée, a reconnu son impuissance face à de telles pratiques. Et m’a proposé deux options: changer gratuitement de numéro, ce que j’ai refusé, ou attendre 3-4 jours, le temps qu’il faut généralement pour que les faux appels cessent. Alors je patiente. Mais promis, les histoires de cartes d’identité, ce n