Gottéron disputera un acte VII décisif à St-Léonard

Fribourg-Gottéron, battu 4-2 à Lugano ce mardi, devra passer l’écueil de l’acte VII en quart de finale des play-off. Les Dragons, dominateurs en début de partie, ont écopé d’une première pénalité à la suite d’une faute de Jecker sur Joly, geste puni par cinq minutes de cachot. Le défenseur fribourgeois a pris le chemin des vestiaires prématurément, tandis que son adversaire a ouvert le score lors de la situation spéciale qui a suivi (1-0, 8e).

Raphaël Diaz a remis les deux équipes à égalité d’un bel effort personnel dès l’entame du deuxième tiers. On pensait alors que le match était relancé. C’était sans compter sur le nouveau coup de sifflet à l’encontre des Dragons. Maximilian Streule, envoyé sur le banc des pénalités pour une canne haute, a assisté en spectateur au but d’Alatalo. Cette réussite a galvanisé les Luganais, qui se sont déchaînés sur la cage de Reto Berra. Ils ont porté leur avance à 3-1 une minute plus tard grâce à un joli tir de Patry (3-1, 26e).

Malmenés, voire désemparés, durant de longues minutes, les Dragons ont réagi en profitant d’une perte de puck d’Arcobello. Le trio Wallmark-Sörensen-Mottet a mené d’une main de maître la contre-attaque qui a suivi et le numéro 71 a pu levé les bras, relançant la partie (3-2, 31e). On attendait des Dragons conquérants durant le troisième tiers mais, loin de sortir les griffes, les Dragons se sont montrés apathiques durant cette ultime période. Hormis une occasion signée Sprunger (57e), les hommes de Christian Dubé ont peiné à se montrer dangereux et ont buté sur le verrou Schlegel.

Lugano a validé sa victoire dans la cage vide et s’offre le droit de disputer un match décisif jeudi à St-Léonard. La pression est désormais sur les épaules des Dragons, qui devront leur grinta devant leur public.

Un os nommé Schlegel

L’une des clés du match fut assurément (à nouveau, comme toujours) les situations spéciales. Comme depuis le début de la série, les Luganais ont été létaux à 5 contre 4 (deux buts en trois supériorités numériques). Les Dragons doivent absolument trouver des solutions en infériorité numérique. Eux-mêmes n’ont pas trouvé la faille avec un homme de plus sur la glace (deux opportunités) malgré de bonnes séquences dans le premier tiers (Bertschy 14e, Diaz 16e). Gottéron est resté muet lors de ses cinq derniers powerplay dans la série.

Une des raisons de cette disette se nomme Niklas Schlegel. De retour au jeu pour l’acte III, il a donc participé aux trois succès de son équipe, pour une seule défaite concédée (1-0 dans l’acte V). Tout sauf un hasard. Le portier en est désormais à 94,95% d’arrêts. Espérons que les attaquants fribourgeois n’en fassent pas des cauchemars.

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