A l’EPFL, l’occupation pour Gaza tourne court
Une centaine d’étudiants ont tenté de prendre leurs quartiers dans un hall de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne. Après avoir cadenassé les lieux, la direction les a fait évacuer sous menace policière.
Achille Karangwa
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En même temps que l’Université de Genève et l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich, son pendant romand à Lausanne a été occupé mardi par une centaine de militants. Le hall du bâtiment SG de l’EPFL s’est transformé en petit camp pro-palestinien peu avant midi, sous la bannière «No Tech for genocide.» Après cinq heures de négociations avec la direction, celle-ci a fait évacuer les occupants sous pression policière aux alentours de 17 heures.
Les revendications étaient sensiblement les mêmes que l’occupation en cours depuis jeudi soir au bâtiment Géopolis de l’Université de Lausanne (UNIL): notamment un boycott académique d’Israël et une prise de position claire de l’EPFL en faveur des victimes gazaouies. Ils ont également revendiqué «la fin de la censure à l’EPFL», en faisant référence à la suspension de l’association féministe Polyquity.
Portes verrouilléesComment les choses se sont-elles passées? La sécurité du lieu a cadenassé les entrées sans attendre, menant à un mo