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Tennis: Le revers à une main, ça repart et ça revient

Admiré des puristes, le revers à une main cher à Stan Wawrinka se fait toujours plus rare. Professeurs de tennis dans le canton de Fribourg, Gustavo Carbonari et Patrick Minster expliquent pourquoi.

Pour Stan Wawrinka non plus, pas facile de rabattre une balle à hauteur d’épaule avec un revers à une main. © Keystone
Pour Stan Wawrinka non plus, pas facile de rabattre une balle à hauteur d’épaule avec un revers à une main. © Keystone

Pierre Salinas

Publié le 25.04.2024

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Comme une chanson populaire, mais qui le serait de moins en moins, ça repart et ça revient. Le 19 février dernier, avec le glissement de Stéfanos Tsitsipas hors du top 10, le tennis pleurait la disparition du revers à une main de ce même cercle vertueux. Une première depuis la création du classement ATP en 1973. De retour parmi les meilleurs grâce à sa victoire il y a une dizaine de jours à Monte-Carlo, le Grec a lavé l’honneur de ce coup qui fait l’admiration des puristes sans que personne crie «youpi» ou «alléluia» pour autant. Parce que la cause est perdue?

A croire les statistiques, le revers à une main est sur le déclin. Mais est-il condamné? «Au plus haut niveau, oui, parce que le jeu va toujours plus vite et qu’il est toujours compliqué de s’organiser», craint Gustavo Carbonari, entraîneur au TC Grolley depuis 2007. Du côté de Marly, où il enseigne depuis près de 50 ans, Patrick Minster est moins sceptique. «Ces choses-là marchent toujours par vagues», pense-t-il, et la

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