Lorsqu’il déploie son presque double mètre (1,97 m) charpenté autour de son solide et proportionné quintal, Thomas Mboua en impose. Vous ne lui tourneriez pas le petit doigt. Pourtant, dès que son regard croise le vôtre en esquissant un léger sourire, le jeune homme dévoile sa bonhomie, empreinte de sérénité et d’un calme apaisant.

De nationalité camerounaise, le licencié du Boxing Club Fribourg respire le sport. Comme il se plaît à le dire, son corps «n’a pas l’habitude de dormir à la maison». Après avoir tâté du football et du basketball, Thomas Mboua a découvert la boxe, un peu par hasard, voilà quatre ans: «Un collègue de travail m’a indiqué le chemin d’une salle. J’y suis allé pour voir.» Et il y est resté.

«Je pensais faire deux ou trois combats, sans plus», déclare-t-il. Sur l’insistance de son coach, l’ancien champion romand surwelter Michaël Celeschi, qui a très tôt décelé l’intéressant potentiel de son poulain, le Sarinois a poursuivi. Et, chemin rapide faisant