Triathlon: Alanis Siffert, «made in China»
Plus épanouie que jamais, la Villaroise de 22 ans est de retour de Yuxi, où elle s’est entraînée dur pendant quatre mois.
Pierre Salinas
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«Adieu les baguettes. Quand je suis rentrée à la maison, cela m’a fait bizarre de manger avec des couverts.» Alanis Siffert rigole au bout du fil. Sa maison, c’est Villars-sur-Glâne, commune qui l’a vue naître et s’épanouir. Mais depuis que la nageuse, championne de Suisse du 10 km en eaux vives en 2018, s’est découverte triathlète, merci le Covid-19, sa maison, c’est aussi et surtout Saint-Moritz. Dans les Grisons, la Fribourgeoise de 22 ans apprend son métier sous la houlette et la houpette de Brett Sutton, un sexagénaire australien qui a façonné des pépites telles que Nicola Spirig, médaillée d’or olympique à Londres en 2012, et Daniela Ryf, la reine de l’Iron (wo) man d’Hawaï.
Alanis Siffert est d’ici et d’ailleurs. De plus loin encore. De janvier à mai, n’a-t-elle pas aiguisé ses appétits à Yuxi, ville de 2 millions d’habitants située dans la province du Yunnan? A ses côtés, son petit ami Max Studer, Julie Derron, le Grec Panagiotis Bitados et leurs homologues de l’équipe