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Meurisse esquisse son Japon

Entre un tanuki insolent, un peintre inspirant et une miss météo insaisissable, la bédéaste française réinvente ses séjours nippons

Dans La jeune femme et la mer, Catherine Meurisse a réinterprété des photographies prises lors de ses séjours au Japon. Ici, il s’agit d’une vue de l’île d’Iki. © Catherine Meurisse
Dans La jeune femme et la mer, Catherine Meurisse a réinterprété des photographies prises lors de ses séjours au Japon. Ici, il s’agit d’une vue de l’île d’Iki. © Catherine Meurisse

Aude-May Lepasteur

Publié le 27.11.2021

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Bande dessinée » Une femme sait tout de la mer et de ses dangers, un peintre est frappé par des haïkus, un tanuki – esprit japonais dont la forme rappelle celle du chien viverrin – révèle un quotidien étranger, la narratrice se promène le long de la côte. La jeune femme et la mer n’a pas été nommé en hommage au Vieil homme et la mer d’Hemingway, pas plus qu’à La jeune fille et la mort de Schubert. Mais la nouvelle bande dessinée de Catherine Meurisse parle bien de la relation douloureuse qui unit l’homme à la nature et à la finitude. Un livre parfois drôle, parfois élégant, mais duquel sourd toujours l’émerveillement.

Parlez-nous un peu de la genèse de cet album.

Catherine Meurisse: J’ai eu l’occasion de faire deux séjours au Japon qui sont à l’origine de cette bande dessinée. D’abord à la Villa Kujoyama, à Kyoto, en 2018, une résidence de recherche de quatre mois, un séjour assez merveilleux placé sous le signe d’Oreiller d’herbes de Natsume

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