Ukraine » Il est parti de Rostov comme un mutin et est revenu quelques heures plus tard comme une rock star, entre selfies et poignées de main. L’image est trompeuse: durant sa cavalcade surréaliste samedi dernier, Evgueni Prigojine a tenté de sauver sa peau et sa milice Wagner menacée d’être absorbée par l’armée russe.

L’accord arraché par le président bélarusse Alexandre Loukachenko et l’immunité officielle obtenue par le chef de guerre ne sont pas une assurance-vie face à la colère du président russe Vladimir Poutine qui pourrait tôt ou tard lui faire payer sa trahison. De même, l’avenir du groupe Wagner en Ukraine n’est pas garanti. Ce qui pourrait faire les affaires de Kiev, débarrassé de cette armée pitbull, à l’heure de la contre-offensive. Décryptage.

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