La Liberté

Une 13e rente en compensation de la hausse du coût de la vie

Pierre André Frésey, Grandvillard

Publié le 19.02.2024

Temps de lecture estimé : 1 minute

Dans leur campagne, les opposants à la 13e n’ont que peu d’arguments et, pour le reste, ils sont fallacieux. N’oublions pas que cette rente mensuelle supplémentaire est une compensation nécessaire des hausses de prix, pour les retraités actuels, mais aussi pour tous ceux qui inéluctablement prendront leur retraite un jour!

Quand on n’a pas de bons arguments, on fait peur. On menace d’une baisse du pouvoir d’achat. C’est faux à plus d’un titre puisque la 13e rente AVS peut être financée avec les bénéfices de l’AVS. Petit rappel: 3,5 milliards d’excédents prévus en 2026, augmentation des réserves de 20 milliards jusqu’en 2030 (47 milliards aujourd’hui). S’il faut un financement supplémentaire, les initiants proposent une cotisation salariale modeste, maximum 0,4%. Pour les employés ordinaires, c’est une excellente affaire: 10 ou 20 francs de cotisation par mois, pour 180 francs de rente en plus par mois une fois à la retraite.

Comment est-ce possible? Parce que les très hauts revenus cotisent beaucoup plus! Par exemple, Sergio Ermotti, le patron d’UBS, paierait ainsi 4000 francs de plus par mois, mais sans recevoir plus de l’AVS que tous les autres lors de sa retraite. Les retraités actuels ont travaillé toute leur vie. Ils ont contribué à construire la Suisse dans laquelle nous vivons. Leurs retraites doivent leur permettre de vivre correctement! Quant aux retraités futurs, ils s’inquiètent: les rentes LPP baissent et ne sont pas indexées. Le 3e pilier est hors de prix. L’AVS leur donne les meilleures perspectives!

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