Quand générosité rime avec hypocrisie
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L’invasion de l’Ukraine s’est immédiatement traduite par de nouveaux besoins en matière d’aide et de coopération internationale qui sont venus s’ajouter à ceux dont souffrent de manière endémique les pays dits «en développement», encore exacerbés par la volatilité accrue du fait de la guerre des prix des denrées alimentaire. Il s’ensuit une pression accrue sur les donateurs publics comme privés. Les flux financiers vers les pays en développement se déclinent en trois types, abstraction faite des flux de crédits et du service de la dette. Il y a les transferts des migrants vers leur pays d’origine (environ 600 mia de USD), ensuite les investissements directs des acteurs privés qui frôlent aussi 600 milliards brut, mais ils doivent être diminués des profits rapatriés. Il s’ensuit que l&r