Ce qui m’agace, avec le 30 km/h…
Nicolas Schmitt, Fribourg
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Ce qui m’agace avec le 30 km/h, ce n’est pas tant la mesure elle-même (de toute manière on roule toujours lentement en ville et plusieurs zones résidentielles étaient déjà limitées) que l’enthousiasme délirant de ses partisans. Ils ne la présentent pas comme une simple tentative, peut-être illusoire, de mieux gérer la circulation, mais comme le Saint-Graal de la vie sociale.
Encore faudrait-il être cohérent. Petit exemple, la sécurité. Si le 30 km/h est la panacée, parle-t-on des piétons qui se jettent sur la chaussée sans regarder? Et des cyclistes qui zigzaguent entre les voitures, si possible de nuit et sans phare? Et des passages piétons non éclairés? Ah pardon, j’oubliais: seule la voiture est dangereuse!
J’ai l’impression de retrouver ce discours volontiers dogmatique et