Dans la page Forum du 5 février, le vert Jérémie Stöckli se fait indirectement le défenseur des éoliennes implantées en forêt qui ne requièrent qu’un simple défrichage d’un hectare. Son argumentaire est aligné avec celui de Suisse Eole, puissante association qui représente les énormes intérêts financiers des promoteurs et des fabricants d’éoliennes. La planification cantonale actuelle prévoit l’implantation d’éoliennes géantes dans les forêts du Gibloux.

Il ne s’agit donc pas seulement de couper un millier d’arbres, mais pour chaque machine: d’éliminer les troncs, de faire un terrassement plane qui en terrain très accidenté nécessite le déplacement de plusieurs milliers de mètres cubes de terre, de créer un fondement avec des milliers de mètres cubes de gravier permettant aux gigantesques camions transportant les éléments de l’éolienne et la grue de montage de manœuvrer autour du socle de l’éolienne lui-même composé d’au moins 1000 m³ de béton et d’acier, de construire les chemins d’accès qui devront supporter le passage des transports spéciaux.

Afin de permettre aux Verts ou non de se faire une opinion, je les invite à prendre contact avec moi pour une vision dans le terrain accompagné d’un spécialiste du génie civil. Cet exercice mettra en évidence les effets réels de tels chantiers en terrain forestier accidenté. L’appréciation de l’effet CO₂ en sera certainement aussi différente. Et si après cette vision, les Jeunes Verts cautionnent toujours de tels projets, je leur conseillerai de changer la couleur de leur parti. Je ne cite pas les aspects économiques faussés par les subventions.