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Une vie de harpiste

La Genevoise Julie Campiche a sorti son deuxième album de jazz en quartet. Elle milite pour améliorer le statut des artistes. Portrait

Le jazz, l’improvisation et la composition l’ont happée: Julie Campiche. © Sophie Le Meillour
Le jazz, l’improvisation et la composition l’ont happée: Julie Campiche. © Sophie Le Meillour

Roderic Mounir

Publié le 28.01.2023

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Cordes » «Je n’avais pas l’ambition d’être harpiste. Mon objectif, c’était la musique.» Il se trouve que l’instrument de Julie Campiche est la harpe, dont elle est tombée sous le charme un beau jour, vers 6 ou 7 ans, lors d’une sortie scolaire au Grand Théâtre de Genève. Etait-ce la robe portée par la musicienne ce jour-là, ou les brassées de notes magiques s’échappant de l’imposant instrument? Elle ne sait plus, mais une obsession s’est cristallisée. «Mes parents ont dit oui et attendu que ça passe, j’ai continué à réclamer.» Elle a bien fait. Evoluer aujourd’hui dans le jazz contemporain et tisser des ambiances envoûtantes, avec un soupçon de technologie numérique, fait de Julie Campiche une artiste singulière.

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