Art: A la galerie Trace-Ecart, une exposition offre un dialogue visuel entre deux sculptrices
Les œuvres de Geneviève Seydoux et de Virginie Delacour sont présentées dans la galerie bulloise.
Yamile Caceres
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Nous aurions tort de penser que les Rêves égarés relèvent d’une expérience facile. Dans cette première exposition de l’année 2024 à la galerie Trace-Ecart à Bulle, nous sommes lentement absorbés par les courbes douces et harmonieuses des sculptures de Geneviève Seydoux et Virginie Delacour. Mais les formes nées de cette collaboration décrivent une tension entre la chute et l’élévation, entre la pierre et le papier.
Les objets sont littéralement des rêves suspendus, incertains, pris entre un songe impalpable et un épais cauchemar. Les indications textuelles qui ponctuellement agissent comme un autocommentaire des œuvres rappellent en ce sens la part analytique du rêve qui n’est jamais ni tout à fait un souvenir, ni tout à fait inconnu.
Ces volumes en papier et en pierre sont tout d’abord