Chronique: c’est très surfait, au fond, l’été…
Angélique Eggenschwiler
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Le mot de la fin
Vous avez vu? Les gens sont contents. Contents parce que l’été est là, juste sous nos yeux, bras dessus bras dessous avec la guerre en Ukraine et le réchauffement climatique qui nous pèsent soudainement moins sur l’estomac quand on les fait descendre avec une bonne rasade d’œil-de-perdrix. Car nous sommes nombreux à nous réjouir du retour de l’été, au moins deux milliards à la louche. Les six restants sont généralement moins portés sur les joies du rafting ou du paddle, trop occupés, c’est ballot, à survivre entre deux sécheresses et un incendie de forêt.
Quand on y réfléchit, c’est très surfait l’été. Bien sûr, c’est les vacances, les apéros en terrasse et les robes à fleurs, mais c’est aussi les guêpes, les chemises