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Mathieu van der Poel s'impose 62 ans après son grand-père

Mathieu van der Poel a porté une attaque imparable au sommet du Poggio (archive). © KEYSTONE/EPA RITZAU SCANPIX/BO AMSTRUP
Mathieu van der Poel a porté une attaque imparable au sommet du Poggio (archive). © KEYSTONE/EPA RITZAU SCANPIX/BO AMSTRUP
Mathieu Van der Poel a triomphé 62 ans après son grand-père Raymond Poulidor. © KEYSTONE/AP/Gian Mattia D'Alberto
Mathieu Van der Poel a triomphé 62 ans après son grand-père Raymond Poulidor. © KEYSTONE/AP/Gian Mattia D'Alberto
Le podium de la Primavera: Filippo Ganna (2e), Mathieu van der Poel (vainqueur) et Wout Van Aert (troisième). © KEYSTONE/AP/Gian Mattia D'Alberto
Le podium de la Primavera: Filippo Ganna (2e), Mathieu van der Poel (vainqueur) et Wout Van Aert (troisième). © KEYSTONE/AP/Gian Mattia D'Alberto
Mathieu Van der Poel vient de placer son démarrage au sommet du Poggio. © KEYSTONE/AP/Fabio Ferrari
Mathieu Van der Poel vient de placer son démarrage au sommet du Poggio. © KEYSTONE/AP/Fabio Ferrari


Publié le 18.03.2023


Soixante-deux ans après son grand-père Raymond Poulidor, le Néerlandais Mathieu van der Poel a remporté en solitaire samedi Milan-Sanremo, le premier des cinq Monuments de la saison cycliste.

Le coureur d'Alpecin a fait la différence juste avant le sommet du Poggio pour devancer de quinze secondes un groupe de trois coureurs, réglé au sprint par l'Italien Filippo Ganna devant le Belge Wout Van Aert et le Slovène Tadej Pogacar.

C'est la troisième victoire pour Van der Poel dans un Monument après ses succès sur le Tour des Flandres en 2020 et 2022.

Il devient le premier Néerlandais à s'imposer à Sanremo depuis Hennie Kuiper en 1985.

Le champion du monde de cyclocross a fait la différence au sommet de la dernière ascension, le mythique Poggio, basculant avec cinq secondes d'avance sur un groupe de chasse royal, composé de Pogacar, Ganna et son grand rival Van Aert.

Impressionnant de maîtrise dans la descente, le Néerlandais, troisième l'an passé, a creusé son avantage pour avoir le temps de savourer les derniers mètres, se prenant la tête entre les mains.

"Je ne pouvais pas imaginer un meilleur scénario. Je voulais attaquer à la fin du Poggio. C'est une course que je voulais vraiment remporter. La manière dont je l'ai fait dépasse mes attentes", a-t-il souligné.

Chute d'Alaphilippe

Comme d'habitude, la course la plus longue de l'année (294 km) s'est animée dans les cinq derniers kilomètres.

Auparavant, la longue descente vers la Riviera, traditionnellement plutôt assommante, a été marquée par plusieurs incidents de course comme la chute sans gravité, à l'arrière du peloton, de Julian Alaphilippe, sur le Turchino.

Tadej Pogacar est lui tombé, selon la RAI, avant-même le coup d'envoi officiel, donné pour la première fois dans la grande banlieue de Milan, à Abbiategrasso. Là aussi sans dommage pour le Slovène, aperçu hilare au départ réel, alors qu'un fan lui dépoussiérait l'épaule gauche d'un geste respectueux de la main, alors que d'autres quémandaient un selfie, au plus près de l'action.

Quant à l'échappée matinale, forte de huit coureurs dont le Neuchâtelois Alexandre Balmer (Jayco) et le Français de l'équipe suisse Tudor, Aloïs Charrin, elle a été reprise dans la Cipressa, à 27 km de l'arrivée, après avoir longtemps navigué en tête avec environ trois minutes d'avance sur la meute.

Balmer s'est finalement classé meilleur Suisse avec un 84e rang à 4'52''. L'Argovien Silvan Dillier, coéquipier du vainqueur, a terminé 100e à 6'01''.

ats, afp

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