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Edito: la locomotive et le wagon

Le rédacteur en chef de La Liberté François Mauron revisite la victoire de l’alliance de droite fribourgeoise, qui s’est faite au détriment des socialistes qui voient leur influence s’estomper à Berne

Pour François Mauron, la gauche n'a pas bien préparé sa relève. © Charly Rappo
Pour François Mauron, la gauche n'a pas bien préparé sa relève. © Charly Rappo


François Mauron

Publié le 12.11.2023

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Le dénouement est sans surprise. Le second tour de l’élection fribourgeoise au Conseil des Etats voit la victoire des deux sortantes, la centriste Isabelle Chassot et la libérale-radicale Johanna Gapany. Mais si la première a survolé le scrutin, la seconde doit se contenter d’un succès étriqué, puisqu’elle devance la socialiste Alizée Rey de 900 voix seulement. Cette dernière réalise ainsi un score honorable, insuffisant toutefois pour lui permettre de gravir la montagne dressée devant elle.

En effet, même si elle a tourné au diesel plutôt qu’au super, la machine de guerre électorale que constitue l’alliance de droite (Centre-PLR-UDC) a fonctionné. La locomotive Chassot a tiré le wagon Gapany avec suffisamment de force pour qu’il prenne une avance décisive sur le vélo électrique Rey dans les zon


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