Les faits reprochés sont durs à imaginer. «Le 12 octobre 2023, il a participé à une violente attaque en Cisjordanie (…), lors de laquelle des Palestiniens ont été violemment battus, menottés et photographiés en sous-vêtements. Des colons ont uriné et éteint des cigarettes sur eux.» C’est le Ministère français de l’économie qui le raconte. Il décrit des «actes de torture et d’autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants».

Des mots insoutenables pour justifier des sanctions de l’Union européenne contre deux entités et quatre individus israéliens coupables de violations «graves» des droits de l’homme à l’encontre de Palestiniens. Leurs avoirs sont désormais gelés, les soutenir financièrement est interdit et les individus ne peuvent plus entrer sur le territoire de l’Union européenne.

«La Suisse perd progressivement sa crédibilité de pays neutre et impartial»
Nicolas Walder

Soutien historique d’I