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Contributions: Le directeur de l’UNRWA: «On s’attendrait plutôt à une augmentation de l’aide suisse»

La Commission de politique extérieure du Conseil national s’est prononcée pour une contribution au rabais à l’agence onusienne mardi, qui pourrait cesser à terme. Le directeur Philippe Lazzarini redoute cette perspective.

Philippe Lazzarini estime que la Suisse pourrait être considérée comme partie prenante au Proche-Orient. © Keystone
Philippe Lazzarini estime que la Suisse pourrait être considérée comme partie prenante au Proche-Orient. © Keystone

Thierry Jacolet

Publié le 30.04.2024

Temps de lecture estimé : 8 minutes

Un dernier jet pour l’UNRWA avant de fermer les vannes? La Commission de politique extérieure du Conseil national s’est prononcée mardi pour un engagement au rabais en faveur de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens. Elle recommande de maintenir partiellement la contribution au vu de l’urgence de la situation dans la bande de Gaza. Elle a aussi déposé une motion pour en finir avec le financement direct de cet organisme qui reste pourtant indispensable aux 6 millions de réfugiés palestiniens au Liban, en Syrie, en Jordanie et dans les territoires palestiniens. Philippe Lazzarini, directeur de l’UNRWA, en attend plus de la part du bailleur de fonds suisse.

Comment interprétez-vous ces annonces?

Philippe Lazzarini: L’aide partielle serait une décision bienvenue qui aurait un impact positif. Cela permettrait à la Suisse de poursuivre sa tradition humanitaire. En revanche, la motion demandant que la Suisse cesse sa contribution serait mal comprise, en l’absence d’u

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