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Le vide entre en écho

La troisième édition d’Artocène à Chamonix pousse à la réflexion en faisant dialoguer l’art et l’architecture dans un cadre majestueux

Des vues du festival Artocène, «Le vide comme repère», au Musée alpin de Chamonix. © Julien Gremaud
Des vues du festival Artocène, «Le vide comme repère», au Musée alpin de Chamonix. © Julien Gremaud
Des vues du festival Artocène, «Le vide comme repère», au Musée alpin de Chamonix. © Julien Gremaud
Des vues du festival Artocène, «Le vide comme repère», au Musée alpin de Chamonix. © Julien Gremaud
Des vues du festival Artocène, «Le vide comme repère», au Musée alpin de Chamonix. © Julien Gremaud
Des vues du festival Artocène, «Le vide comme repère», au Musée alpin de Chamonix. © Julien Gremaud

Tamara Bongard

Publié le 08.07.2023

Temps de lecture estimé : 6 minutes

France » Le manteau tient tout seul sans aucun corps pour le porter. Comme si le moment où un magicien disparaissait en laissant son habit en suspens avait été saisi. Créée par Guillaume Leblon, cette sculpture argentée chatoie, prend des reflets bleutés. Certains visiteurs la voyant de dos lui trouvent une ressemblance avec la silhouette de la Vierge Marie. Pourtant, l’artiste attribue son manteau à Alberto. S’agit-il de Giacometti? Un de ses filiformes hommes qui marchent serait en effet assez fin pour s’y envelopper. Mais l’ombre de cet être qui ornait autrefois nos billets de 100 francs ne pointe pas ici. L’attend-on ou vient-il de partir? Ce qui manque à cette œuvre ne fait-il pas tout son intérêt? Pour sentir l’absence, quelle quantité de présence?

The innocent’s coat #6 est une des pièces exposées au Mus

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