AVS: stupeur féminine après le suspense
La population relève l’âge de départ à la retraite des femmes de 64 à 65 ans. Le résultat, obtenu avec seulement quelque 32 000 voix d’écart, est extrêmement serré. Ce petit «oui» aura des conséquences
Guillaume Chillier
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Assurance-vieillesse » En Suisse, l’histoire s’écrit au masculin. En minuscule, aussi. En approuvant la réforme de l’AVS hier, le peuple a imposé aux femmes de travailler une année de plus pour atteindre la retraite, jusqu’à 65 ans et dès 2024. La 11e réforme de l’histoire, d’abord, la première après 25 ans de blocage, surtout. Il a aussi décidé de le faire du bout des lèvres. Avec un écart de 32 000 voix (50,6% de «oui»), cette révision se place parmi les votations les plus serrées de l’histoire. Un résultat qui aura des conséquences (lire ci-dessous).
Pas triomphants, peu conquérants, les partisans bourgeois et les milieux économiques sont soulagés d’avoir réussi à réformer l’irréformable. En colère, frustrés et d&e