Encore trop de barrières psychologiques pour agir face au dérèglement du climat
L’inquiétude réelle des Suisses face au réchauffement climatique ne se transforme pas toujours en intentions de vote, ni en changements de comportement. En cause: des barrières psychologiques appelées «dragons de l’inaction».
Lena Würgler (ESH Médias)
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Climat » Des glaciers qui fondent à vue d’œil, des incendies et des inondations meurtriers, des températures record: cet été, le réchauffement de la planète a marqué au fer rouge tant l’Europe que la Suisse. Face à des effets aussi tangibles, la population helvétique se montre toujours plus inquiète.
Début août, un sondage réalisé par l’institut Sotomo plaçait le dérèglement climatique en deuxième position des principales préoccupations des électeurs (37%) – juste derrière les primes-maladie (39%) – et en première position des thèmes considérés comme pertinents pour une décision électorale. Du pain bénit pour les partis écologistes? Pas vraiment. D’après les derniers sondages en vue des élections fédé