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Le blues des combattants

Sports de contact rapprochés, le judo et le karaté subissent de plein fouet la crise du coronavirus

Les adeptes d’un sport de combat sont au repos forcé. © Charles Ellena-archives/photo prétexte
Les adeptes d’un sport de combat sont au repos forcé. © Charles Ellena-archives/photo prétexte

Pierre Schouwey

Publié le 30.07.2020

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Sports de combat » Manon Monnard commence à trouver le temps long. Voilà neuf mois que la judokate du JC Attalens n’a plus combattu «pour de vrai». Organisés dernièrement par la fédération, les matches tests ne remplacent pas l’adrénaline de la compétition. Elle soupire: «Après une grosse saison, j’étais partie en pause assez tôt à la fin de l’année passée. Au moment de reprendre en mars, tout s’est arrêté. Et pour l’instant, aucune compétition n’est confirmée pour l’automne.» Récemment élu à la tête de la Fédération suisse de judo et ju-jitsu, Sergei Aschwanden est aussi désemparé que la jeune Fribourgeoise: «Nous sommes dans l’expectative. Du fait que dans les sports de combat, il est impossible de respecter la distance, tout est plus compliqué.»

Sports impliquant un contact physique, étroit et constant, judo, karaté ou boxe nourrissent en effet plus de craintes que d’autres disciplines. Ce n’est ainsi pas un hasard si le Conseil fédéral, au moment de procéder à un large a

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