Le sport la nuit (1/6): Ces Fribourgeois qui se lèvent en plein milieu de la nuit
Se lever avant l’aube pour aller s’entraîner: plusieurs Fribourgeois le font, par envie ou par nécessité. Ils partagent leurs expériences, avec ce bonheur d’être en symbiose avec la nature.
François Rossier
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Cet été, La Liberté s’intéresse au sport et à la nuit. Ou au sport pendant la nuit. A ceux qui le pratiquent, à ceux qui le regardent. A ceux qui le valorisent ou qui en tirent profit. Aux sportifs professionnels et aux amateurs, qui plébiscitent l’activité nocturne ou qui la subissent. Premier volet avec les sportifs qui s’activent avant le lever du jour.
Le village des Paccots est tout endormi quand Jérôme Rossier quitte son domicile. Il est 4 h 30 du matin, la nuit règne encore. Baskets de trail aux pieds – qu’il échange volontiers contre une paire de skis l’hiver venu –, le Marlinois, établi en Veveyse depuis quelques années, s’élance pour une vingtaine de kilomètres par monts et par vaux. «Mon classique, c’est Les Paccots, le Moléson, la crête de Tremetta, Teysachaux et retour», dévoile le quadragénaire, un sportif amateur qui met régulièrement un dossard. Comme lui, ils sont plusieurs à se lever au milieu de la nuit pour aller s’entraîner. Par envie ou par nécessité.