La Liberté

Congé-maternité imposé par la FIFA

Publié le 20.11.2020

Temps de lecture estimé : 1 minute

Football » L’instance mondial du ballon rond veut mieux protéger les joueuses enceintes.

Un an après le succès du Mondial féminin de football, la FIFA entend mieux protéger les joueuses enceintes et imposer un congé-maternité à ses 211 pays membres. Il s’agit d’une nouvelle étape dans la professionnalisation de la discipline. «Nous voulons voir plus de femmes jouer au football, et en même temps avoir une famille», a expliqué à plusieurs journalistes Sarai Bareman, responsable du football féminin au sein de l’instance mondiale, lors d’une conférence téléphonique.

Alors que la plupart des footballeurs de l’élite cumulent sans difficulté haut niveau et enfants, une carrière féminine reste souvent synonyme de renoncement ou de report de la maternité, à l’exception de quelques pays pionniers dont les Etats-Unis. La FIFA a donc annoncé qu’elle proposerait lors de son Conseil de décembre une série de mesures applicables à partir de 2021 à ses 211 fédérations membres, qui offrent pour l’heure des garanties très inégales selon le droit et les pratiques des pays.

Les clubs engagés au niveau international – donc placés sous la juridiction de l’instance de Zurich – devront proposer un congé-maternité «d’au moins 14 semaines, dont huit après la naissance», rémunéré «au minimum des deux tiers du salaire contractuel» de la joueuse. Pendant cette période, ils pourront recruter un joker médical – concrètement, une joueuse enregistrée en dehors de la période normale du marché des transferts –, quitte à l’intégrer durablement si les deux parties le souhaitent. Il leur sera interdit de «soumettre la validité des contrats au fait que la joueuse soit enceinte ou le devienne»: en cas de licenciement pour ce motif, le club sera sanctionné non seulement financièrement mais aussi «sportivement». ats

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11