Ovide, Dédale, Icare, Lara et le chocolat
Pascal Dupasquier
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Elucubrations. » Chronique
La science nous le dit: pour l’être humain, tout ce qui s’élève au-delà de 7500 mètres est défini comme «une zone de la mort». Sept mille cinq cents mètres, bien loin encore des quatorze 8000, sommets himalayens que, petit clin d’œil posthume, l’iconique Erhard Loretan est parmi les rares à avoir tous vaincus.
Cette «zone de la mort», disais-je, où l’ensemble des fonctions organiques déclinent en même temps. Sommeil, appétit, lucidité, force physique… En résumé et pour faire court: tout se déglingue à mesure que l’on s’approche du Soleil.
Et là, curieuse tortuosité de mon esprit semi-confiné, une pensée subite pour Ovide, pour ses Métamorphoses, «œuvre comprenant quinze livres (près de douze mille vers) qui regroupent plusieurs centaines de récits courts issus de la mythologie grecque et de la mythologie romaine», nous dit Wikipédia.
Hypoxie et embrouilleIl faut toujours faire confiance à Wikipédia, cette indispensable béquille du savoi