«J’ai perdu un peu de ma naïveté»
Formée en partie à Elfic, Lin Schwarz raconte la Belgique, où elle vit et apprend depuis un an et demi
Pierre Salinas
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Basketball » Mardi peu après midi sur le parquet de Saint-Léonard. Pendant que ses coéquipières de l’équipe de Suisse étirent leurs muscles en disant tout haut ce que leur estomac pense tout bas («on a faim!»), Lin Schwarz enchaîne les tirs à trois points, encore et encore. Des heures «supp’», l’athlétique ailière bernoise, qui soufflera 18 bougies le 21 novembre prochain, en faisait déjà lorsqu’elle portait entre 2017 et 2020 le maillot d’Elfic Fribourg.
«Cette salle, c’est un peu ma deuxième maison. J’en connais les moindres recoins. Souvent, j’y venais directement après l’école et j’attendais jusqu’à l’heure de l’entraînement. Après quoi, il n’était pas rare que je shoote encore un peu jusqu’à tard le soir