Vu du train (6/6): A Romont, l’usine Electroverre est un monument de l’histoire verrière
A Romont, l’usine Electroverre a produit durant 86 ans du verre qui a fini par être exporté dans le monde entier. La fabrique, visible depuis le train, a cessé ses activités en 2021.
Thibaud Guisan
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Depuis le train, il faut être attentif pour l’apercevoir. Et pourtant, c’est un témoin de l’histoire industrielle du pays qui se dresse au bord de la voie ferrée à Romont, en direction de Villaz-Saint-Pierre. Fermée en 2021, l’usine Electroverre a produit durant 86 ans du verre qui a fini par être exporté dans le monde entier.
La fabrique, qui a employé jusqu’à environ 120 personnes, ne comptait plus que 67 collaborateurs lorsque son dernier propriétaire, Epredia, la division américaine d’un groupe japonais, a décidé de tirer la prise. En activité dès 1935, l’usine a longtemps rythmé la vie du chef-lieu de la Glâne et des environs.
«Tout le monde connaissait quelqu’un qui travaillait chez Electroverre. A part quand il fallait reconstruire le four, la production tournait 24 heures sur 24, 365 jours par année», raconte Jean-Marie Chollet, qui a travaillé dans l’usine de 1983 à 2018 et qui est l’une des mémoires du site.
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