La police laisse des traces au musée
Les Archives de l’Etat présentent 230 photos tirées d’enquêtes. Entre nostalgie, fascination et histoire
Stéphane Sanchez
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Musée gruérien» Dès dimanche, le public entrera dans l’exposition temporaire du Musée gruérien comme sur une scène de crime. Sur la droite, au pied d’une fenêtre: l’empreinte de pas d’un cambrioleur. A l’intérieur: des fragments d’ADN sur le parquet et un verre que l’intrus a touché. Au pied d’une bibliothèque ravagée: un coffre-fort béant. Et sur le dossier d’un fauteuil: quelques fibres textiles laissées par le malfrat fatigué. Autant de traces attestées par des photographies, qui pourraient finir dans les fonds de la police cantonale et du pouvoir judiciaire versés aux Archives de l’Etat.
Le musée et les archivistes cantonaux Charles-Edouard Thiébaud et Aline Pury invitent à une immersion dans ce monde de La preuve par l’image. Quelque 230 clichés sont pr&ea