Malgré les fêtes, les taxis galèrent
A cause de la pandémie, les Fribourgeois sortent moins et les taxis peinent à faire suffisamment de courses
Zoé Lüthi
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Economie » Tartare et tiramisu. C’est le menu qu’a eu le temps d’avaler Mario Vitale, chauffeur indépendant à Taxi Neyruz, avant que son téléphone ne se mette à sonner frénétiquement le soir du réveillon. Son véhicule sept places a englouti à peu près 500 kilomètres, sillonnant les environs de Fribourg et de Bulle. Il n’a posé la tête sur son oreiller qu’à huit heures du matin. «C’est plutôt pas mal, pour une nuit de pandémie», concède le chauffeur.
Car jusqu’ici, les affaires étaient mauvaises. Depuis le début de la crise, les taxis souffrent des multiples fermetures: restaurants, discothèques, bars… Même lorsque ces lieux sont ouverts, les gens semblent moins sortir. Aussi n’y a-t-il plus grand monde à ramener.
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