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A l’affût des micropolluants

A Cudrefin, une installation pilote traite l’eau du lac de Neuchâtel par nanofiltration

Dans les modules de filtration se trouvent de petites pailles poreuses dans lesquelles passe l’eau et qui retiennent l’argile, le limon, les virus, les bactéries et différentes molécules. © Alain Wicht
Dans les modules de filtration se trouvent de petites pailles poreuses dans lesquelles passe l’eau et qui retiennent l’argile, le limon, les virus, les bactéries et différentes molécules. © Alain Wicht

Chantal Rouleau

Publié le 17.03.2023

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Broye » Les exigences de qualité pour l’eau potable sont toujours plus élevées. L’interdiction en 2020 du chlorothalonil, ce fongicide utilisé dans les cultures et présent dans de nombreuses eaux souterraines et dans les lacs, a donné du fil à retordre à certaines communes, qui devaient trouver des solutions pour l’éliminer. L’Association intercommunale pour l’alimentation en eau des communes vaudoises et fribourgeoises de la Broye et du Vully (ABV) a aussi été confrontée à ce problème. L’eau qu’elle traite contient une valeur en chlorothalonil deux fois plus élevée que le seuil autorisé en Suisse, valeur qui est actuellement contestée au Tribunal fédéral.

L’ABV fait depuis septembre dernier un essai pilote de filtration de l’eau du lac de Neuchâtel par nanofiltration,

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