Un cabaret qui célèbre la vie
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Critique Théâtre des Osses
Il faut s’accrocher. Entre un gnome perruqué comme dans Star Trek, une poupée de jeux vidéo qui rappelle l’esthétique manga japonaise, et le chat de Schrödinger qui permet de comprendre la notion d’observateur en physique quantique, mieux vaut être armé en références pour regarder le Cabaret des réalités, spectacle écrit et mis en scène par Sandra Gaudin. Faute de connaître les célébrations de la fête des morts mexicaine ou de connaître Pulp Fiction (mais est-ce bien ça?), on se sent rapidement largué.
Actuellement à l’affiche au Théâtre des Osses, l’univers de la compagnie Un air de rien est carrément foutraque. En apparence désordonné et bricolé, comme cette devanture de cabaret, mobile et brinquebalante. Les personnages