La Liberté

pictogramme abonné La Liberté Contenu réservé aux abonnés

Le jour de boire est arrivé

Le psychiatre et alcoologue Michel Craplet met en lumière le rôle de l’alcool dans la Révolution française

Les adieux de Louis XVI à sa famille est une charge antifrançaise de Gillray, plus féroce caricaturiste anglais, s’attaquant à la fois aux révolutionnaires et à la famille royale, datant de 1792. © Musées de la Ville de Paris
Les adieux de Louis XVI à sa famille est une charge antifrançaise de Gillray, plus féroce caricaturiste anglais, s’attaquant à la fois aux révolutionnaires et à la famille royale, datant de 1792. © Musées de la Ville de Paris
Le Serment républicain, 1792, où on prête serment en signant avec son sang, on confirme en buvant du vin. C’est une œuvre de Jean-Baptiste Lesueur. © Musée Carnavalet
Le Serment républicain, 1792, où on prête serment en signant avec son sang, on confirme en buvant du vin. C’est une œuvre de Jean-Baptiste Lesueur. © Musée Carnavalet

Tamara Bongard

Publié le 25.02.2021

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Ouvrage » La Révolution française a laissé derrière elle beaucoup de cadavres, aussi de bouteilles. C’est ce que le lecteur découvre en parcourant L’ivresse de la Révolution, un ouvrage tout à fait étonnant du psychiatre et alcoologue Michel Craplet, qui relit ce moment charnière de l’histoire en se concentrant sur les épisodes clés où la boisson a joué un rôle, en soulignant la tendance à picoler – ou la sobriété solide – de tel ou tel protagoniste, célèbre ou non. Il décrit les événements de 1789 à 1794 «telle une consommation d’alcool entraînant d’abord une ébriété heureuse, puis une ivresse dangereuse, et se terminant parfois par une amnésie ou une gueule de bois».

Ses exemples so

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11