Je me sens une bonne mère quand... (4/4)
Mélanie Richoz/Aude May Lepasteur
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Fête des mères
En hommage à toutes les façons d’être mère, quatres écrivaines réfléchissent et témoignent des moments où elles se sentent adéquates dans une société qui soumet les mamans à d’incessantes pressions.
Suffisamment cruelle«Je me sens être une mère suffisamment bonne quand mon fils, à grandes enjambées, se précipite dans la cour d’école pour rejoindre sa classe; quand il appelle ses potes par leur prénom et les checke; quand il me casse les pieds pour les inviter à la maison, au skatepark ou à la piscine; quand il s’invite chez eux pour prendre le goûter, dormir ou manger; quand il veut faire du vélo, du foot, du hockey, du unihockey, du judo, du karaté, du ski, du trampoline et plus tard du parkour; quand il salue les passants