Contre le vice, les berbéris se hérissent
Jean-Luc Pasquier
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Jardinage
Au pays des chameaux, l’herbe n’est pas plus verte qu’ailleurs. D’ailleurs, il n’y a tout simplement plus d’herbe. Les vils camélidés ont tout bouffé et le soleil a cramé ce qui restait. Aussi, la nature a transformé la tendresse des plantes en épines acérées. Cette stratégie leur évite de se faire larder le lard par de fétides broutards. En effet, il vaut mieux ne pas être tendre dans ce pays où il fait aussi chaud que dans un haut-fourneau et où traînent ces vieux chameaux.
«Pour castrer les envies de brouter de ces putrides ruminants, elle a équipé les plantes d’une armure hérissée de piquants»
Alors mettez-vous à la place d’une salade pommée face à l’appétit d’un camélidé. Voir sa chair beurrée