Songe d’une journée d’été à Istanbul
Sur les paradisiaques îles aux Princes, on échappe au temps et au tumulte urbain
Stéphanie Fontenoy
Temps de lecture estimé : 6 minutes
Turquie » Quoi de mieux que d’arrêter le temps à l’occasion d’une excursion d’un week-end dans un endroit où se mêlent histoire, nostalgie et paysages à couper le souffle? Les 18 millions d’habitants d’Istanbul ont ce luxe rare. A une heure et demie par la mer de l’ancienne Byzance, on accoste sur un archipel de petites îles épargnées par l’urbanisation. Sur ces neuf îles, appelées officiellement Kizil Adalar (îles rouges en turc, pour la couleur pourpre de la terre), seules quatre sont habitées.
Les véhicules à moteur y sont interdits (sauf ceux de la municipalité). On s’y déplace donc à pied, à vélo ou en calèche tirée par des chevaux. De part et d’autre des rues sinueuses, de somptueuses villas en bois de style victorien nous saluent de leurs façades magnifi