La ville de pierre est une ode à la vie
Stone Town, la capitale de Zanzibar, est située à la croisée des cultures africaine, arabe et indienne
Textes et photos Isolda Agazzi
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Zanzibar » Dans la nuit encore noire, le chant des muezzins rebondit d’un minaret à l’autre de Stone Town, tel un frisson mystique qui parcourt les 54 mosquées du centre historique de la capitale de Zanzibar. Dans les dédales de la ville de pierre encore endormie, le silence est absolu. Puis quelques coqs commencent à chanter dans les basses-cours, les corneilles à croasser dans le vent du large, le jour se lève et la ville est debout.
Au petit matin, de la terrasse d’un palais couleur ocre ayant appartenu à la fille du premier sultan de Zanzibar, on aperçoit une cité en ébullition, à mille lieues d’être figée dans un passé mythique. Du port, où mouillent les containers aux couleurs typiques de la mondialisation, montent des discussions animées, pendant que retentissent les sirènes des bateaux prêts à larguer