Sanctions non, mesures oui
La Suisse cherche à maintenir sa neutralité tout en restant proche de ses alliés
Guillaume Chillier
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Economie » Ménager la chèvre et le chou, jeu d’équilibriste… La Suisse est à nouveau dans une position inconfortable. Avec d’un côté sa sacro-sainte neutralité et ses «bons offices». Et de l’autre des voisins européens qui prennent des sanctions «très sévères» voire «dévastatrices» contre la Russie, qui a violé le droit international et le principe d’intégrité territoriale en s’attaquant à l’Ukraine.
«Neutralité ne veut pas dire indifférence», insiste Ignazio Cassis, président de la Confédération. Certes, il condamne de la «façon la plus ferme» l’entrée des troupes russes en Ukraine, mais il informe que la Suisse ne sanctionnera pas elle-même la Russie. Elle entend pour l’heure renforcer l&