La mollesse face aux militaires
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France. On se demandait d’où viendrait le premier coup, la première polémique marquant le début de la campagne en vue de la présidentielle d’avril 2022. Eh bien, le coup a été tiré par… des militaires! Plus exactement par une vingtaine de généraux proches de la retraite qui, le 21 avril, ont cosigné une tribune, parue dans Valeurs actuelles, dénonçant le «délitement» du pays.
Un texte explosif, dont une phrase envisage «l’intervention de nos camarades d’active dans une mission périlleuse de protection de nos valeurs civilisationnelles». Cet appel ouvert à la sédition a rapidement mis le feu à la médiasphère française, alimenté par la précipitation complotiste de Marine Le Pen (photo Keystone) à récupérer la (petite) bombe.
Le gouvernement, lui, a attendu 4 jours avant de réagir cette semaine. D’abord au travers de la ministre des Armées, puis par la voix du chef d’état-major des armées qui a annoncé des sanctions disciplinaires, voire la radiation des fautifs.
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