La gauche rejoue le scénario 2017
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France. «On voulait qu’elle prenne des cours de théâtre mais elle ne veut pas…» Cette remarque peu amène d’un sénateur socialiste à l’endroit d’Anne Hidalgo (photo Keystone) en dit long sur l’état des troupes de gauche, à l’heure de la campagne présidentielle pour avril 2022.
Jeudi soir, c’est presque en catimini que la maire de Paris a été officiellement désignée comme candidate du Parti socialiste. Car un mois après le lancement de la fusée Hidalgo, celle-ci ne décolle toujours pas.
Déjà, le parti qui a fêté cette année les 40 ans de la victoire historique de François Mitterrand, en mai 1981, craint de revivre le scénario catastrophe de 2017 (avec les 6,4% de Benoît Hamon). Près de cinq ans plus tard, la gauche est toujours en état d’implosion, privée de toute image de renouveau: de Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) à l’ego surdimensionné à Arnaud Montebourg (chantre du made in France) en passant par Yannick Jadot (Vert jugé trop consensuel). Sans oublier le Pa