L’opération de police indigne
Temps de lecture estimé : 1 minute
Paris » Le démantèlement d’un campement de migrants par la police crée un tollé.
Le violent démantèlement par la police, lundi à Paris, d’un campement de migrants, a suscité hier une levée de boucliers de l’opposition, de syndicats et d’associations. Ils ont fustigé une «dérive liberticide».
Plusieurs centaines de migrants, en majorité afghans, et leurs soutiens, avaient installé lundi soir des tentes place de la République, dans le centre de la capitale, pour réclamer des places d’hébergement d’urgence. A peine une heure après, les forces de l’ordre ont commencé à enlever une partie des tentes, parfois avec des exilés encore à l’intérieur, sous les cris et huées de militants et de migrants.
Et c’est finalement sous les tirs de gaz lacrymogènes et de grenades de désencerclement que quelques centaines d’exilés et leurs soutiens ont finalement été dispersés par les forces de l’ordre dans les rues.
D’autre part, la proposition de loi sécurité globale, plombée par des polémiques, honnie par ses opposants, qui prévoit de pénaliser la diffusion malveillante d’images de policiers, a reçu hier un large feu vert de l’Assemblée nationale. Elle doit encore être examinée au Sénat.
Dans un hémicycle quasi plein, les députés ont adopté en première lecture le texte présenté par LREM et son allié Agir par 388 voix pour, 104 contre et 66 abstentions. ats/afp