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Critique Théâtre des Osses: meurtre et énigmes dans un jardin anglais

A Givisiez, Le bizarre incident du chien pendant la nuit se mue en spectacle intense et renversant.

Ces enchanteurs nous invitent à oublier le rationnel durant ce voyage initiatique qui file comme un beau rêve étrange au rythme d’un train, d’un métro ou du Théorème de Pythagore. © Julien James Auzan
Ces enchanteurs nous invitent à oublier le rationnel durant ce voyage initiatique qui file comme un beau rêve étrange au rythme d’un train, d’un métro ou du Théorème de Pythagore. © Julien James Auzan

Jean-Philippe Bernard

Publié le 02.05.2023

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Critique théâtre » Quelques instants plus tôt, ce n’était qu’un râteau bon marché. Désormais, il zèbre la nuit d’encre tel un éclair. Un éclair jaune fluo, vulgaire et dérisoire, annonciateur pourtant d’une colère tellurique.

Dans ce minuscule jardin anglais, un esprit malade a planté sauvagement l’outil dans le ventre de Wellington, le chien d’une voisine. «Salaud, t’as tué mon chien!» hurle la malheureuse à Christopher, l’ado mutique qui se tient, pétrifié, au pied de la dépouille. L’obscurité des lieux nous dispense des détails les plus sordides, mais la populace accourue en nombre a le souffle coupé par le spectacle morbide.

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