Au théâtre, l’instinct de la fête
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Critique L’Arbanel
D’incorrigibles noceurs! Infréquentables, buveurs, grossiers. Mais aussi indomptables, frondeurs, dissidents. Ces gens-là sont des résistants. Leur force est là: dans la résistance, à la noirceur, à la dureté de la vie, à l’oppression politique. Avec Que la noce commence, l’auteur français Didier Bezace adaptait en 2013 un film roumain et dépeignait le quotidien fruste de villageois sous le joug soviétique.
On savait la metteuse en scène Nicole Michaud attirée par les musiques, les textes, les couleurs (dans les costumes!) de l’Europe de l’Est. Elle a déjà monté des pièces d’Anton Tchekhov, de Slawomir Mrozek, de Hristo Boytchev… Dans cette nouvelle mise en scène pour le Nouveau Théâtre, vue vendredi à L’Arbanel de Treyvaux, on retrouve son instin